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Docteur Bodnar

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lutte contre allopécie androgénique toulouse

Perte de cheveux chez la femme

La perte de cheveux chez le femme, comme chez l'homme, est un phénomène tout à fait normal au printemps et à l’automne. Il s’agit d’un phénomène naturel appelé effluvium télogène. 100 à 150 cheveux tombent ainsi tous les jours et sont renouvelés. Il n’y a donc aucune inquiétude à avoir, cette perte de cheveux n’évolue pas vers l’alopécie.

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Une des causes de l’alopécie chez la femme : les hormones

L’alopécie chez la femme est le plus souvent d’origine hormonale. Elle est appelée alopécie androgénique. Contrairement à l’alopécie observée chez les hommes, celle-ci se distribue sur l’ensemble du cuir chevelu.

Le plus souvent, le bilan hormonal est tout à fait normal, et la perte de cheveux est due à une sensibilité anormale aux hormones mâles, sécrétées également par les femmes en très petite quantité par les glandes surrénales et dans une moindre mesure par les ovaires.
Parfois, en revanche, il faut rechercher vers des pathologies surrénaliennes ou bien plus fréquemment vers un syndrome des ovaires polykystiques.

Plus en détails :

Le mécanisme d’action de l’alopécie androgénique est lié à une activité trop importante d’une enzyme : la 5-Alpha réductase. Cette hormone métabolise la testostérone en dérivés hormonaux actifs sur le cycle capillaire qui induisent un raccourcissement des cycles. Il apparaît ainsi une miniaturisation des tiges capillaires, puis la mort prématurée des bulbes, des cheveux, et pour finir une extension de l’alopécie féminine dont l'importance est évaluée selon la classification de Ludwig.

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Autres causes possible

Stress prolongé, dépression

Un stress prolongé ou la dépression peuvent être à l’origine d’une pelade (également appelé alopécie en plaques), qui est une forme particulière de perte de cheveux. Il s’agit d’une perte de pilosité par plaques au niveau du cuir chevelu, qui impacte généralement fortement l’estime de soi des patients.

Pellicules grasses

La présence de pellicules grasses peut étouffer les follicules pileux. L’étouffement va être à l’origine d’un cheveu de mauvaise qualité, c’est-à-dire faible et cassant. Sur le long terme, l’accumulation de pellicules grasses peut donc contribuer à la chute de cheveux.

Régime alimentaire

Un régime alimentaire strict peut engendrer, dans certains cas, une alopécie. Pour cause, un régime (comme une mauvaise alimentation) peut entraîner des carences pouvant être responsables d’une accélération de la chute de cheveux (carence en zinc, sélénium, fer, en magnésium, en calcium).

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Les traitements possibles pour lutter contre la chute de cheveux chez la femme

Le traitement de l’alopécie androgénique féminine est complexe. Il nécessite la collaboration de votre gynécologue, de votre dermatologue et de votre chirurgien plasticien dans le cas d’une greffe de cheveux (dans le but d’augmenter la densité de cheveux au niveau des zones les plus visibles).

Perte de cheveux chez la femme

Physiopathologie (comment se produit la chute des cheveux ?)

Comme pour l’homme, c’est le nombre de récepteurs à la DHT (Dihydrotestostérone) qui accélère le cycle capillaire. Le cheveu devient plus fin et sa durée de vie est plus limités dans le temps. Au final, la patiente perçoit en premier lieu une diminution de la masse de cheveux, ce qu’elle signale à l’entourage. Comme souvent, l’entourage ne le remarque pas et est très rassurant. Or, c’est à cette étape de l'AAG que le traitement anti calvitie (le plus souvent Minoxidil et PRP) est le plus efficace.

Ensuite, la densité diminue, mais il est déjà trop tard pour redensifier car on ne peut sauver que le cheveu existant.

En derniers recours, il n’y a que la greffe pour redensifier la perte globale de cheveux. Chez la femme, le prélèvement est moins important que pour l’alopécie masculine, d’autant que la technique employée est un rasage partiel (technique Patchy).

Voici une liste des principaux traitement possibles :

  • Une lotion : L’alostil Minoxidil dosé à 5%. Application de 1 à 3 fois maximum par semaine avec shampoing de rinçage. Le Minoxidil 5% a été soumis à des essais cliniques qui ont démontrés une efficacité pour lutter contre l’alopécie. Les résultats commencent à être perceptibles après 3 mois de traitement, à raison de deux applications par jour. Cela peut donc sembler contraignant, mais les études médicales confirment son effet. Ce dernier n’est pourtant pas toujours suffisant, à fortiori lorsque la calvitie est déjà bien développée. La tendance actuelle est de privilégier le passage transcutané par massage doux et long. Il s'agit de pratiquer un massage du Minoxidil 5% avec la pulpe des doigts pendant 10 minutes de telle sorte qu'une pénétration médicamenteuse rejoigne le follicule, véritable cible à atteindre. Suite à ce massage, nous conseillons maintenant de réaliser systématiquement un shampoing doux afin d'éliminer tous les agents irritants et gras qui gênent considérablement la vie sociale et peuvent provoquer des allergies qui aboutissent à un abandon de ce traitement qui est vraiment efficace.
  • Un gel à appliquer sur les cheveux : Le progestrogel (moyennement actif).
  • Des pilules hormonales et pilules contraceptives : Les hormones anti androgènes (ou visant à réguler l’excès d’hormones mâles dérivé de la testostérone) sont essentielles au traitement de l’alopécie androgénique féminine. Les pilules contraceptives sont prescrites par votre gynécologue sur les conseils de votre dermatologue (Jasmine Jasminel).
  • Les shampoings traitants : Les meilleurs shampoings sont ceux qui sont le plus neutre possible, non anionique, tels que le shampoing Klorane ou Ducray élution usage fréquent par exemple. L’essentiel est de ne pas stimuler l’hypersécrétion de sébum.
  • La greffe de cheveux : solution idéale dès lors que l’alopécie est stabilisée. C’est la seule solution permettant d’augmenter le nombre de cheveux en prélevant des cheveux au niveau de la zone occipitale.
  • Les compléments alimentaires : Les compléments alimentaires ont un intérêt dans la prévention de l’alopécie.
    Ce que l'on sait : une carence en sélénium, en fer, en zinc bloque très rapidement la croissance capillaire. Il existe de nombreux compléments alimentaires qui permettent, avec une simple prise bisannuelle d'un mois, d'être certains de ne pas être carencé, car l'industrie alimentaire ne garantit pas la concentration journalière de base.
  • Le PRP : il ne faut pas en attendre des miracles s'il est utilisé seul. En revanche, la forte concentration de facteurs de croissance intra-plaquettaire qui sont libérés au niveau du bulbe ont un effet thérapeutique très appréciable en association avec Minoxidil et éventuellement, dans certains cas, le Finastéride.
  • L’androcur : nécessitait un suivi et des précautions particulières en raison de complications graves telles que des méningiomes et des risques importants d'accidents vasculaires cérébraux (analyse visant à écarter une éventuelle grossesse et un suivi hépatique rigoureux). Très lourd, il est maintenant abandonné dans ces indications. De plus en plus, le Finastéride tend à remplacer l'androcur avec des réussites très encourageantes mais bien sur, cela doit être encadré très précisément : patiente ménopausée, forme grave, patiente ayant une contraception efficace et contrôlée. Dans ce cas, le Finastéride est employé à des doses extrêmement faibles, mais avec une efficacité certaine, d'autant qu'elle est associée au PRP.
Perte de cheveux

La classification de LUDWIG pour la calvitie chez la femme

L’alopécie est très rarement complète chez la femme, mais le défaut de couverture du cuir chevelu peut être très important. Il s’agit d’un phénomène durable qui se manifeste par une raréfaction de la chevelure de façon diffuse avec une atteinte élective du sommet du crâne.

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On distingue 3 stades selon la classification de Ludwig :

Stade I

Alopécie du vertex à grand axe antéro-postérieur avec un élargissement de la raie.

Stade II

Chute de cheveux sur le sommet du crâne.

Stade I

Perte quasi totale des cheveux avec persistance d’une ligne frontale.
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