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Face à la chute des cheveux, la greffe capillaire s’impose souvent comme solution ultime. Sa réussite repose en grande partie sur la qualité de la zone donneuse, cet espace précis d’où sont prélevés les cheveux avant leur réimplantation sur les zones dégarnies. Décryptons ensemble l’importance et la localisation de cette zone clé de la greffe capillaire.
La chute de cheveux ou alopécie est un problème courant que rencontrent de nombreuses personnes à travers le monde. Plusieurs solutions sont disponibles pour contrer ce phénomène, allant des traitements médicamenteux, shampoings spécifiques jusqu’à la mésothérapie. Néanmoins, toutes ces solutions ont une efficacité variable et dépendent essentiellement du type d’alopécie et de la réaction individuelle de chaque chevelu.
Parmi les différentes solutions disponibles, la greffe de cheveux s’illustre par son efficacité et ses résultats durables. Elle consiste à prélever des follicules pileux de la zone donneuse, généralement la nuque ou l’arrière de la tête, où les cheveux sont plus résistants à la chute, puis à les réimplanter dans la zone dégarnie. Cette technique nécessite l’intervention d’un chirurgien sous anesthésie locale, et peut offrir des résultats naturels, sans cicatrice visible.
La zone donneuse, dans le contexte de la greffe de cheveux, est la zone du cuir chevelu où sont prélevés les follicules capillaires pour être ensuite implantés dans les zones dépourvues de chevelure. À noter que pour être qualifiée de donneuse, cette zone doit présenter une densité capillaire suffisante et être peu susceptible à la chute de cheveux.
La zone donneuse joue un rôle essentiel dans la réussite de la greffe de cheveux. En effet, c’est de sa qualité que va dépendre en grande partie la densité de la chevelure après la greffe. Un prélèvement dans une zone trop clairsemée ou sujette à la chute pourrait compromettre le résultat final. C’est donc avec rigueur et expertise que votre chirurgien capillaire devra déterminer la zone de prélèvement adéquate.
Plusieurs critères sont pris en compte pour déterminer la zone donneuse la plus adéquate : la densité folliculaire, la qualité des cheveux, l’élasticité du cuir chevelu et la présence de cheveux miniaturisés ou susceptibles de tomber. C’est avec une étude précise de ces éléments que le praticien sera en mesure d’envisager la transplantation capillaire avec optimisme.
Parmi ces critères, la densité folliculaire dans la zone donneuse est un facteur essentiel à prendre en compte. Elle se définit comme le nombre d’unités folliculaires (ou follicules pileux) par cm2. Une densité élevée permet de prélever un plus grand nombre de greffons, ce qui peut contribuer à un meilleur résultat esthétique après la greffe et une meilleure densité capillaire globale.
La zone occipitale, qui correspond à l’arrière du crâne, est généralement la zone donneuse privilégiée en greffe de cheveux. En effet, cette région du cuir chevelu est moins touchée par l’alopécie androgénétique, ce qui offre des cheveux de qualité pour le prélèvement. Le chirurgien pratique une extraction des follicules de cette zone sous anesthésie locale et les réimplante ensuite dans la zone dégarnie.
D’autres zones peuvent également être utilisées comme zone donneuse selon l’importance de l’alopécie et la configuration capillaire du patient. Ces zones incluent les tempes, l’arrière du crâne, ou même, dans certains cas, les follicules pileux de la barbe. Il s’agit d’une décision qui doit être prise après évaluation minutieuse par le chirurgien spécialisé dans la transplantation capillaire.
Dans le processus de la greffe capillaire, les techniques d’extraction des follicules sont capitales. Elles sont généralement au nombre de deux : la technique FUT (Follicular Unit Transplantation) qui consiste à prélever une bandelette de cuir chevelu dans la zone donneuse, et la technique FUE (Follicular Unit Extraction) qui consiste à prélever individuellement chaque follicule. Cette dernière est la technique utilisée par le Docteur Bodnar. Cependant, chaque procédé possède ses avantages et ses limites, c’est pourquoi le choix se fait en fonction des spécificités de chaque patient.
Dans cette étape cruciale de la greffe de cheveux, le rôle du médecin est prépondérant. Il sélectionne la zone donneuse, détermine la technique de prélèvement des follicules et procède à l’extraction elle-même. C’est grâce à son expertise qu’un grand nombre de greffons peuvent être prélevés sans endommager le cuir chevelu, assurant ainsi le succès de la greffe.
Après la greffe capillaire, la zone donneuse nécessite des soins spécifiques. Le patient est généralement conseillé de faire des shampooings avec des produits doux pour ne pas irriter le cuir chevelu et de favoriser la cicatrisation naturelle du site de prélèvement. Il est également recommandé d’éviter toute activité physique intense pour prévenir les saignements et les infections.
Après la greffe de cheveux, la repousse des nouveaux cheveux prend du temps. Il est important de noter que le cuir chevelu doit se ressourcer avant que les follicules implantés ne commencent à produire de nouveaux cheveux. Le résultat final de la greffe nécessite généralement un délai de plusieurs mois.
Il est possible d’utiliser la barbe comme zone donneuse dans certaines situations. En particulier, si la densité des cheveux dans la zone donneuse classique (la nuque et les côtés du crâne) est insuffisante pour obtenir le nombre de greffons nécessaires. Il s’agit toutefois d’un recours peu fréquent et l’aspect esthétique des cheveux peut différer de ceux du cuir chevelu.
Comme toute intervention chirurgicale, la greffe de cheveux comporte un certain nombre de risques. Suivant la technique utilisée, la cicatrisation peut varier et des cicatrices peuvent résulter du prélèvement des follicules. Il y a aussi un risque d’une distribution inégale des cheveux si le prélèvement n’est pas bien réalisé. Il est donc crucial de choisir un chirurgien expérimenté en greffe de cheveux pour minimiser ces risques.
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