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De nombreux patients s’interrogent : ai-je dépassé l’âge limite pour une greffe ? En réalité, il n’existe pas de véritable limite d’âge. Des greffes de cheveux ont été réalisées avec succès chez des patients de plus de 70 ans.
Cependant, pour qu’un praticien accepte de procéder à l’intervention, certaines conditions doivent être réunies :
La perte de cheveux doit être stabilisée (voir point suivant)
La zone donneuse doit être suffisamment dense et saine
Le patient doit être en bonne santé générale, sans contre-indications majeures
Les attentes doivent être réalistes (densité et couverture partielle, si nécessaire)
Une consultation préopératoire approfondie est donc indispensable pour évaluer la faisabilité du geste chirurgical.
La greffe capillaire est une solution définitive, mais elle ne freine pas la chute des cheveux non transplantés. Chez un patient jeune, la calvitie peut continuer à évoluer après l’intervention, rendant parfois nécessaire une deuxième greffe quelques années plus tard.
Chez les patients de plus de 60 ans, l’alopécie est souvent plus stable. C’est un avantage : cela permet de planifier la greffe sur des zones bien définies, sans risque que la perte évolue de manière imprévisible.
La stabilisation peut aussi être favorisée par des traitements médicaux (Minoxidil, finastéride…) avant l’intervention, en fonction du profil du patient.
Le facteur le plus déterminant après l’âge est sans doute la qualité de la zone donneuse. Chez les personnes âgées, cette zone peut parfois être moins dense, ou montrer des signes d’affinement, ce qui limite le nombre de greffons exploitables.
Le praticien évalue :
La densité folliculaire (nombre de cheveux par cm²)
La souplesse du cuir chevelu
L’absence de miniaturisation excessive des follicules
Si la zone donneuse est jugée insuffisante, une greffe peut tout de même être envisagée, mais avec une couverture partielle (ligne frontale, golfs, tonsure légère), ou en associant la greffe à des traitements complémentaires.
À partir d’un certain âge, il est essentiel de s’assurer que le patient est apte à subir une intervention, même mineure. Un bilan médical complet est donc demandé avant la greffe.
Il inclut généralement :
Un entretien médical détaillé (antécédents cardiovasculaires, diabète, traitements en cours…)
Une prise de sang
Parfois, un avis cardiologique ou dermatologique complémentaire
Cela permet de garantir une sécurité maximale pendant et après l’intervention, et d’adapter l’anesthésie locale ou le protocole post-opératoire si besoin.
L’un des enjeux majeurs pour les patients de plus de 60 ans est d’avoir une vision réaliste des résultats :
On ne vise pas forcément une densité maximale, mais un effet de densité naturelle
Le projet de greffe peut se concentrer sur la ligne frontale ou les zones les plus visibles
Le rendu final doit être harmonieux avec l’âge et la morphologie du patient
Une bonne communication avec le praticien permet de définir des objectifs atteignables et durables.
Pour de nombreux patients, la greffe de cheveux ne répond pas seulement à une demande esthétique, mais à un besoin profond de se sentir mieux dans sa peau.
À plus de 60 ans, les effets positifs sont souvent très marqués :
Sentiment de rajeunissement immédiat après la repousse
Confiance en soi retrouvée dans la sphère sociale ou professionnelle
Moins de recours à des artifices (poudres densifiantes, couvre-chefs…)
La greffe peut ainsi s’inscrire dans une démarche globale de bien-être et de valorisation de soi.
Les avancées technologiques rendent aujourd’hui les greffes plus précises, moins invasives et plus naturelles, ce qui est particulièrement intéressant pour les patients plus âgés.
Parmi les techniques disponibles :
FUE classique : les follicules sont extraits un par un dans la zone donneuse, à l’aide de micro-punchs, pour être ensuite réimplantés. Cette technique laisse de très fines traces quasi invisibles une fois les cheveux repoussés.
FUE non rasée : non-shaved : permet d’effectuer la greffe sans avoir à raser entièrement la tête, ce qui est idéal pour les patients souhaitant une reprise rapide de leur vie sociale ou professionnelle. Elle demande plus de temps et de minutie, mais offre un rendu très naturel dès les premiers jours.
FUE Saphir : une variante de la FUE utilisant des lames en saphir pour réaliser des incisions encore plus précises, favorisant une cicatrisation rapide et une implantation plus dense.
Ces techniques sont peu traumatisantes, permettent une récupération rapide, et conviennent bien aux cuirs chevelus matures, à condition que la zone donneuse soit suffisante.
Pour en savoir plus sur ces méthodes, consultez notre page dédiée à la greffe de cheveux.
Le suivi est une étape clé pour assurer une bonne repousse et éviter les complications.
Chez les seniors, le protocole post-greffe peut être légèrement adapté :
Surveillance accrue de la cicatrisation
Conseils personnalisés pour éviter les irritations ou infections
Traitements locaux ou compléments pour stimuler la repousse (vitamines, PRP…)
Suivi dermatologique régulier
Un accompagnement sur plusieurs mois est souvent proposé, pour ajuster les soins et évaluer la progression.
La greffe cheveux après 60 ans est non seulement possible, mais souvent très bénéfique, à condition de respecter certains critères médicaux et esthétiques.
Grâce aux techniques modernes comme la FUE ou la DHI, les patients peuvent retrouver une densité capillaire naturelle, avec des résultats durables. Bien encadrée, cette intervention apporte un véritable mieux-être, même après la retraite.
Avant de vous lancer, prenez le temps de faire un bilan personnalisé auprès d’un praticien spécialisé, qui évaluera la faisabilité, les options techniques et les résultats attendus.
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