Attribut de la jeunesse, la chevelure fait l’objet d’une relation très particulière avec l’être humain. De multiples cultures ont accordé des valeurs particulières à la pilosité et à la densité capillaire, à l’instar des anciens Francs qui y plaçaient le siège du « mund », cette puissance et ascendance exercée par nombre n’individus supérieurs.
Aussi, dans un contexte comme celui-ci, il est compréhensible que la chute de cheveux soit généralement un cap difficile à surmonter et un sujet qui intéresse nombre de personnes, même des personnes relativement jeunes. En effet, dès les premières années en tant qu’adulte, les premiers éclaircissages de cheveux peuvent apparaître, même si la perte de cheveux est plus courante chez les personnes âgées de plusieurs décennies, et qui plus est chez les hommes.
Malheureusement pour certains, la maxime « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » ne s’applique pas pour la chevelure. Si certaines personnes ne souffriront jamais de la calvitie, d’autres, très jeunes, peuvent voir leur densité capillaire diminuer fortement.
De nos jours, de nombreuses solutions existent pour ces personnes souffrant d’alopécie androgénique. Si le rasage est la solution idéale pour ceux qui considèrent la perte de cheveux comme une fatalité, d’autres préféreront opter pour une greffe de cheveux.
Ce que nous dévoile les chiffres
Lorsque nous sommes nous-même confronté à la perte de cheveux, il nous est difficile d’en parler. Ce phénomène engendre une perte de confiance en soi, une dégradation de l’image que nous avons de nous-même. Cependant, les statisticiens ont réussi à récolter suffisamment de données pour obtenir des résultats fiables. C’est le cas par exemple de l’institut de sondage IFOP qui a publié une étude le 24 mars 2015.
Les conclusions de cette étude démontrent que la calvitie n’est pas un phénomène général. L’alopécie androgénétique touche en effet une minorité seulement des Français (et principalement des hommes âgés).
Selon une auto-déclaration, 13% des Français soufreraient de la calvitie (hommes et femmes confondus). On ne constate aucune évolution des chiffres depuis la première étude sur le sujet réalisée en 1990. Près de 25% des hommes français serait susceptible de souffrir de la perte de cheveux, 33% lorsque les hommes ont plus de 65 ans.
En réalité, cela dit, il faudrait ajouter à ces chiffres le nombre de personnes souffrant de la chute de cheveux à des stades inférieurs à la calvitie à proprement parlé, sous omettre, que les chauves peuvent vouloir nier leur calvitie. Avec ces critères supplémentaires, ce ne sont pas moins de 75% des Français qui prétendent perdre leurs cheveux, contre 44% dans les années 90. Ces résultats semblent principalement attester la croissance de l’attention de ce phénomène à notre époque. Bien entendu, ces Français ne perdent que très peu de cheveux, en revanche, plus l’âge est élevé, plus le problème de calvitie peut s’aggraver.
Dans les années 90, 56% des hommes français non chauves prétendait ne pas perdre leur cheveux, contre 24% en 2015 (16% pour les femmes).
L’IFOP considère que la chute de cheveux préoccupait 33% des personnes qui s’en trouvait atteinte. Le fait est par conséquent que la plupart des Français ne s’inquiète pas particulièrement de cette situation. Le taux d’angoisse mesuré concerne « seulement » 5% de la population française. Les femmes sont majoritairement anxieuses au sujet de la perte de cheveux, et cela, même lorsqu’elles ne sont pas encore atteintes du phénomène de chute de cheveux. La seule pensée que cela puisse leur arriver fait peur !
Les solutions contre la perte de cheveux
L’héritage génétique n’est pas anodin dans le cas de la calvitie. Chez les hommes, elle est généralement héréditaire et se constate dans la même tranche d’âge de génération en génération. Cette constatation est identique pour la perte de cheveux.
Néanmoins, des solutions existent pour pallier à ce problème. Un soin particulier des cheveux avec certains produits peuvent aider. D’autres facteurs peuvent entrer en compte, comme l’exposition à la pollution ou encore l’alimentation. La seule véritable solution, en revanche, reste les implants capillaires. C’est ce type d’intervention que pratique le Docteur Bodnar, chirurgien plasticien situé à Toulouse, hyperspécialisé en greffe capillaire.